Conférence d’Édouard Marpeau sur le logo et l’affiche

Logos, affiches publicitaires ou encore cinéma, ce sont des supports visuels qui font partie de nos vies notamment en tant qu’élément représentatif de la communication pour les entreprises pour les premiers et support majeur et idéal durant longtemps de promotion pour les œuvres sur grand écran pour les secondes.

LE LOGO EST PARTOUT

Qui n’a pas de logos en tête ? Assurément pas grand monde ! Personne ne contestera cette affirmation tant les logos font partie de nos vies. Déjà utilisés par les Grecs pour leurs correspondances cachées, ce symbole créatif s’est répandu universellement à partir des années 50. Les entreprises ont alors véritablement commencé à mesurer l’impact d’un symbole qu’elles utilisent désormais de manière généralisée en matière de la stratégie commerciale.

Nombre de logos sont devenus fameux comme ceux de Google (le plus vu au monde), Nike, Mc Donald, Chanel, Ford, Coca pour ne citer que les plus mémorables. Une petite image dont Édouard Marpeau, designer graphique et aussi Responsable section Cycle Professionnel Design Graphique à l’ESMA Toulouse, a fait partager les secrets aux élèves héraultais de cette même section. « Cet objet graphique est le fruit de nombreuses petites anecdotes : formes, couleurs, évolutions, messages cachés, histoire etc. »

Il a ainsi dressé un tableau historique du logo « ces créateurs et créatrices à l’origine des logotypes les plus célèbres, mais aussi de leur évolution graphique, des plagiats et autres histoires insolites. » Une revue de détails dans la grande histoire du logo !

« LOGO : UN PASSAGE OBLIGé pour UN GRAPHISTE »

Édouard Marpeau a rappelé que « le logo tel que nous le connaissons aujourd’hui est assez récent puisque la révolution industrielle, au XIXe siècle, ayant engendré notre société de consommation de masse a été le point de départ de la communication commerciale moderne, un exercice de style obligé de tout bon graphiste qui se respecte. »

Les étudiants montpelliérains en Design Graphique pourront mettre mettront à profit ces connaissances pour donner libre cours à leur propre création lors de leur cursus et dans leur future carrière professionnelle.

L’AFFICHE, le MOYEN DE PROMOTION PRIVILéGIé DU CINéMA

Édouard Marpeau, dans la foulée, a donné une deuxième conférence cette fois consacrée à l’affiche publicitaire et le cinéma qui ont toujours été liés par une destinée commune.

Il a rappelé aux étudiants de l’ESMA que « la réclame, comme appelé alors, avait pris réellement son essor au XIXe siècle avec la révolution industrielle et l’émergence de la société de consommation. Le cinéma quant à lui est le fruit de nombreuses innovations tout au long de ce même siècle qui aboutira à l’invention qui fera la renommée des frères Lumière en 1895. »

Historiquement, l’affiche a très vite été le moyen de promotion privilégié du cinéma et ce dès 1896 sur une affiche de Marcelin Auzole qui présentait Le Jardinier et le Petit Espiègle plus connu sous le titre L’Arroseur arrosé. « Depuis l’affiche de cinéma n’a eu de cesse de suivre les tendances et les courants artistiques de toutes les époques qu’elle a pu traverser jusqu’à aujourd’hui. Passant de simple outil de communication publicitaire à objet de collection prisé des fans et spécialistes du genre. »

L’AFFICHE OBJET DE CULTE ET DE CULTURE POPULAIRE AU SENS NOBLE DU TERME

L’affiche de cinéma est, de facto, un témoignage de la créativité et de la diversité du 7e Art : affiche de Métropolis (Fritz Lang, 1927) en passant par celle du Cuirassé Potemkine (Sergeï Eisenstein, 1925), parmi les plus célèbres.

Des années 50 aux années 80 de nombreux artistes se sont fait une spécialité de ce support comme Saul Bass (affiches des films Vertigo ou West Side Story), Roger Soubie (affiche de Ben Hur entres autres) ou bien encore Drew Struzan (The Thing, Star Wars, etc.). Désormais les supports ont quelque peu évolué !

Edouard Marpeau a ainsi rappelé pour conclure que « les moyens de promotion du cinéma ont aujourd’hui bien changé, de la simple affiche on est progressivement passé aux bandes annonces puis aux réseaux sociaux, principal canal de diffusion de la sortie des films dans les salles obscures. Mais l’affiche résiste encore et toujours, elle fait l’objet de créations originales, de tirages limités, elle est devenue un objet de culte et de culture populaire au sens noble du terme. On a toutes et tous une affiche favorite, parfois par nostalgie, mais toujours par amour du cinéma. »