Conférence du typographe Jean-Baptiste Levée

J.-B LEVEE : UNE RENOMMEE INTERNATIONALE

Designer de caractères presque 20 ans, Jean-Baptiste Levée (40 ans) s’inscrit dans le sillage des stars de la spécialité tels Philippe Apeloig, Pierre di Scullio.

Il a étudié la communication visuelle à l’École Estienne avant d’y intégrer le DSAA création typographique dont il est sorti diplômé en 2004. A sa sortie d’études, il a travaillé comme assistant auprès de Christophe Badani pour après devenir le directeur artistique du label de musique Ambroisie.

Jean-Baptiste Levée, qui siège au conseil d’administration de l’association internationale Atypi, a lancé il y a une demi-douzaine d’années sa propre fonderie Production Type pour mieux diffuser ses caractères et ceux de ses auteurs.

Il a conçu plus d’une centaine de caractères pour l’industrie (Renault), le cinéma, la mode (Courrèges) et l’édition (nouvelle maquette de Libération, Sciences et Avenir, Vanity Fair…).

Ses typographies et plus globalement son travail ont reçu de nombreux prix à l’international.

UN PANORAMA COMPLET DE LA TYPOGRAPHIE

Lors de son intervention devant les étudiants de Bachelor Design Graphique de première et deuxième année de Toulouse, Jean-Baptiste Levée a, dans son propos introductif, présenté son parcours en évoquant tout d’abord ses études à Estienne (École supérieure des arts et des industries graphiques). Puis il présenté son parcours, détaillé ses premières expériences professionnelles, insisté sur les difficultés rencontrées pour aboutir à la création de sa propre fonderie et de son activité. En effet dans ce milieu « il est difficile de vivre de la typo et de ne faire que cela, les personnes qui y parviennent sont très rares. »

Dans un deuxième temps, Jean-Baptiste Levée a évoqué les différents projets auxquels il a participé (de Production Type, de Renault à Libération, en passant par Vanity Fair ou Carrefour) en expliquant parallèlement les principales lois optiques liées au dessin de caractères.

Il a, en outre, développé sa vision de la typographie contemporaines, présenté des différentes polices sur lesquelles il a travaillé et la démarche graphique inhérente à celles-ci.

Il n’a pas omis devant nos étudiants intéressés au premier chef, de donner quelques clés pour monter par exemple sa propre structure, être freelance : Comment faire ? Quels profils ? Comment se lancer ? Autant de précisions pragmatiques, concrètes et enrichissantes pour les élèves de l’ESMA, avides de connaissances.

Comme de coutume, la rencontre s’est terminée par la traditionnelle séance de questions / réponses, au cours de laquelle les étudiants ont pu éclaircir certains points spécifiques qui leur tenaient à cœur.