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Stéphane Heurteau, professeur de chara-design, va publier très prochainement une nouvelle bande dessinée !

  • date 12.09.2019
  • theme Générale

Pas moins de cinq années auront été nécessaires à Stéphane Heurteau pour pouvoir publier sa nouvelle bande dessinée : Long Kesh. Et pourtant il n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il s'agira de sa 22e bd ! Nous l'avons interviewé afin qu'il nous présente plus en détail son projet.

Nous avons rencontré Stéphane Heurteau, professeur de Chara-design à l’ESMA de Nantes mais aussi, et surtout, dessinateur. Le 18 septembre 2019 sortira sa nouvelle production : Long Kesh, Bobby Sands et l’enfer irlandais aux éditions du Long Bec. Cette parution prochaine a été l’occasion pour nous de l’interviewer sur ce fastidieux, et fantastique, projet qu’à été cette bande dessinée.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Long Kesh (surnom donné à la Prison de Maze) évoque l’une des plus terribles prisons d’Irlande du Nord. Dans ses murs ont été détenus de nombreux prisonniers victimes du conflit opposant l’Irlande du Nord au Royaume-Uni dans les années 1970. Son histoire est également sanglante puisque bon nombre de prisonniers décédèrent dans ses murs. Et ne pensez pas que ces événements proviennent d’un temps arriéré puisque cela remonte à une quarantaine d’années, dans un pays européen.

Cette bande dessinée est sombre, dure et on est pas là pour rigoler. Mais c’est ça aussi la force de ce média, de pouvoir véhiculer des messages et de montrer aux lecteurs des moments dramatiques de notre passé. Le dessin à ce pouvoir de rendre les choses terriblement plus concrètes.

Interview

Peux-tu revenir sur ton parcours ?

Je m’appelle Stéphane Heurteau, je suis né à Nantes en 1967. J’ai ce qu’on peut appeler un parcours atypique. Mes parents souhaitant que je travaille le plus tôt possible, j’ai débuté à 15 ans dans le studio graphique d’une imprimerie. J’y étais dessinateur-maquettiste (graphiste). 5 ans et demi plus tard, j’ai intégré une agence de publicité dans laquelle je suis resté 12 ans en tant que graphiste-illustrateur. Dans le même temps, je publiais des histoires courtes de BD dans des revues spécialisées (Sapristi, Faille temporelle, Auracan).

A partir de janvier 2000, je suis devenu dessinateur-illustrateur indépendant et dans les mois qui suivaient, les premiers contrats d’albums arrivaient. J’ai profité de cette période pour beaucoup voyager et découvrir divers horizons graphiques.

A la même époque, j’ai commencé à enseigner la bande dessinée : dans un centre socio-culturel, à Nantes, puis dans une école d’architecture à Vannes, ensuite dans un collège du centre Bretagne et même pendant 5 ans dans une école de coiffure-esthétique Vannetaise.

J’ai alors fait une pause enseignement de 2 ans pour me consacrer exclusivement au dessin et suivre diverses formations graphiques. A la suite de cela, j’ai rejoint les équipes pédagogiques de l’ESMA. J’attaque ma sixième année dans l’établissement !

En plus d’être auteur de BD, tu es aussi professeur à l’ESMA. Peux-tu nous indiquer les cours que tu enseignes ? Qu’essaies-tu de transmettre à tes étudiants ?

J’ai commencé à l’Esma en enseignant le Dessin-Illustration, le Chara-design et le Storyboard. Avec la multiplication des classes et du nombre d’heures ainsi que mes projets personnels en parallèle, j’ai choisi de me consacrer uniquement au chara-design.

Ce que j’ai envie de transmettre aux élèves c’est qu’ils se fassent confiance et oublient la note. Ce n’est pas ça qui est le plus important et le dessin n’est pas une règle absolue. Selon moi, comprendre ce qui ne va pas est le plus important.

J’aimerais aussi que les élèves développent leur curiosité dans de multiples domaines, se fassent une culture graphique qui leur soit propre. A une époque, avec les « Première année », je faisais un questionnaire trimestriel lié à ce qui avait été vu en cours… Par exemple, si on avait travaillé sur Sherlock Holmes, les élèves devaient pouvoir citer l’auteur des romans, un interprète du détective ou le nom de la rue où il réside, etc. En procédant ainsi, ça les obligeait à être curieux et ça en aidait certains qui avaient du mal avec le dessin.

Dans le même ordre d’idée, j’aimerais que les élèves soient capables de remettre en cause leur travail, qu’ils soient aptes à recommencer sans qu’on leur dise, même s’ils sont convaincus que ce qu’ils ont fait est parfait. On trouve toujours meilleur que soi-même… Dans le milieu de la BD je côtoie des gens qui sont des tueurs, pourtant, ils sont rarement satisfaits de leur travail.

Pour finir, il ne faut pas être bourré de certitudes… Par exemple, ma culture est très éclectique et j’ai beaucoup de mal à dire que tel ou tel style ou genre est meilleur qu’un autre. Rien n’est figé, je me méfie des modes, ce qui est has-been un jour est moderne l’année suivante et le vintage est tendance… Du coup, difficile d’y trouver mon latin.

Le 18 septembre va paraître ta BD Long Kesh, Bobby Sands et l’enfer irlandais. Est-ce ta première BD publiée ?

Pas vraiment, à ce jour, j’ai réalisé 21 albums:

  • 11 albums seul (scénario-dessin-couleur),
  • 6 albums en tant que dessinateur-coloriste,
  • 4 albums en tant que scénariste-coloriste.

A cela, il convient d’ajouter :

  • 6 albums sur lesquels j’ai été coloriste et parfois storyboarder,
  • 6 livres jeunesse,
  • 6 carnets de voyage,
  • 5 ouvrages pour lesquels j’ai réalisé les illustrations.

En l’écrivant, je me rends compte que ça commence à en faire quelques-uns ! 🙂

Qu’est-ce qui t’a intéressé ou interpellé dans l’histoire de Bobby Sands pour que tu souhaites en faire une BD ?

C’est par la télévision, à l’époque, que j’ai eu connaissance de ce qui se passait en Irlande. Même si j’étais adolescent, c’était suffisamment marquant pour que je n’oublie pas. J’avais été très marqué par ces hommes-couverture*, qui luttaient pour leur dignité et leurs droits. Leur look hippie et leurs regards illuminés m’avaient captivé. J’avais 13 ans et ces images sont gravées pour toujours dans ma mémoire.

De plus, entendre quotidiennement à la télévision le décompte des jours de grève de la faim de Bobby Sands était un rituel glauque, très marquant. Par la suite, en enquêtant, j’ai découvert leurs différents combats et ça m’a conforté dans l’idée de réaliser un album qui en parle.

* En 1976 plusieurs prisonniers refusèrent de porter l’uniforme de la prison Long Kesh et déambulèrent nus ou vêtus de couvertures afin de protester et de demander le rétablissement de leur statut de prisonniers politiques. (ndlr)

Quelle est la genèse du projet Long Kesh ?

Lors d’un voyage en Irlande avec ma famille, nous passions une semaine chez un musicien nord-irlandais qui vivait dans le Donegal. Il avait un pub privé dans son jardin. Et dans ce pub, il y avait, accroché à une poutre, un mausolée en hommage aux 10 grévistes de la faim qui sont morts, ainsi que de nombreux ouvrages sur la guerre en Irlande dans sa maison. C’est comme ça que l’idée m’est venue de travailler sur le sujet.

Comment s’est passée la phase documentation sur la prison de Long Kesh et de Bobby Sands ?

J’ai des centaines et des centaines d’heures d’enquête, soit dans des livres, dans des revues, dans des articles de presse, d’époque ou actuels, mais aussi dans des archives de l’INA, de la BBC. Je me suis aussi inspiré de certains films comme Hunger, Au nom du père, Les évadés, H3. Sur 5 000 heures de travail, j’en ai quasiment la moitié en enquête, en travail narratif et en recherche.

Es-tu allé en Irlande et dans la prison de Long Kesh ? As-tu rencontré des personnes de l’entourage de Bobby Sands ?

J’ai fait 2 fois le tour d’Irlande en y passant 2 mois en tout, mais je ne suis jamais allé sur le site de la prison qui, semble-t-il, a été détruite, ou est en cours de destruction. La première fois, le musicien chez qui j’ai passé du temps avait probablement des accointances avec l’IRA. La seconde fois, j’ai croisé des paramilitaires dans une rue de Sligo. C’est très impressionnant !

Je suis entré en contact avec Sam Millar, le plus grand auteur de polar en Irlande. Il est fan de BD, a été libraire de comics à New-York, mais surtout, il était en prison à Long Kesh avec Sands et ses camarades. Il était un des hommes-couverture. Il n’a pas participé aux grèves de la faim, mais a participé à la grève de l’hygiène, qui a duré 2 ans. Il a par ailleurs accepté de faire la préface de l’album. Par son intermédiaire je suis entré en contact avec de nombreuses personnes qui ont côtoyé Bobby Sands, que ce soit d’anciens prisonniers, des journalistes ou des membres d’associations.

à quel public cette BD se destine-t-elle ?

Plutôt à un public averti, curieux d’Histoire et de l’univers carcéral. Mais ça reste tout public, hors moins de 10 ans.

Le sujet est dur et violent. Comment souhaitais-tu aborder cela ? As-tu atténué certains passages ou au contraire as-tu préféré tout laisser « cru » pour faire prendre conscience au lecteur de ces conditions insoutenables ?

J’ai fait mon possible pour coller à la réalité. Tout ce qui est raconté est exact ou plausible… mais la réalité était, semble-t-il, pire que ce que je décris.

Pour toi, en quoi était-il important de passer par la BD et non un autre support pour parler de cette histoire ? Le fait de visualiser les scènes à travers le dessin donne plus d’impact ?

Simplement parce que mon mode d’expression principal est la BD. Il existe des films, des romans qui traitent du sujet, mais peu de BD, du moins en France. Le hasard fait que depuis que je travaille sur le sujet, 2 albums qui parlent de la guerre en Irlande sont sortis, tirés des romans de Sorj Chalandon et illustrés par Pierre Alary. Par ailleurs, au moins 2 ouvrages de photos sont sortis l’an dernier, sur ce sujet. Il y a des moments comme ça, les choses se télescopent….

Souhaites-tu véhiculer un message à travers cette histoire ?

Je ne crois pas qu’il y ait spécialement un message, plutôt un témoignage de faits réels et abominables qui se sont déroulés dans les années 70/80 à quelques centaines de kilomètres de la France. Des faits qui, sans les grèves de la faim et l’élection de Sands en tant que député, seraient restés inconnus du grand public.

Pourquoi avoir situé l’action au moment où l’émissaire du Pape vient rencontrer Bobby Sands et non pas relater chronologiquement l’histoire ?

Parce que je tenais à ce que le narrateur de l’histoire soit Bobby Sands. Et ce choix m’a permis des raccourcis chronologiques, tout en donnant un côté polar à mon récit, en évoquant la préparation de la grande évasion, qui aura finalement lieu 2 ans après la mort des prisonniers. Et puis, le fait que l’émissaire du Pape ne se déplace pas pour n’importe quel prisonnier, ça aussi, c’est un fait qui m’avait marqué.

En démarrant ainsi, je finis aussi sur cette séquence. Je ne peux pas changer l’histoire, les mecs vont mourir de faim, quoi qu’il arrive, alors autant terminer mon histoire sur un moment symbolique.

Y a-t-il un parti pris de ta part ou souhaitais-tu raconter cela d’un regard neutre ?

Au départ, il n’y a aucun parti-pris… mais au fur et à mesure que j’enquêtais, je me suis fait une opinion. C’est très difficile d’avoir de l’empathie pour des gens qui, pour certains, sont des criminels, mais je n’ai pas pu m’empêcher de les admirer.

A l’époque des faits, Bobby Sands était considéré comme un héros, hormis en Angleterre, dans la frange la plus réac du peuple. Il y a clairement un oppresseur et un opprimé… Difficile de se ranger du côté de l’oppresseur. Ce qui ne fait pas de moi pour autant un anglophobe !

Comment s’est passé le travail sur ta bd ?

Long et fastidieux. J’ai du m’y reprendre des dizaines et des dizaines de fois. Le travail s’est étalé sur 5 ans, mais en temps cumulé c’est 5 000 heures de travail, bref, comme si j’avais travaillé 2 années à plein temps, sans vacances, des semaines de 50 heures. Plus j’avançais et plus j’avais l’impression que la fin s’éloignait. J’ai accumulé plusieurs centaines de pages de croquis et j’ai une bonne vingtaine de pages qui n’ont pas été retenues dans l’album, mais qui finalement se retrouvent dans l’art-book.

Du point de vue technique, j’ai commencé par étudier profondément le sujet, jusqu’à le connaitre quasiment par cœur. Puis, j’ai écrit plusieurs récits, que j’ai remodelé, jusqu’à arriver à une version qui me convienne et convienne aux divers éditeurs avec qui je collaborais. Dans le même temps, je démultipliais les recherches graphiques, jusqu’à ce que je m’arrête sur ce style semi-réaliste, très marqué comics et polar. J’ai fait un découpage dialogué complet, puis j’ai réalisé l’intégralité du storyboard. En général, on ne fait pas comme ça, mais vu le contexte et le sujet, je sentais qu’il fallait que j’aille au bout de ma préparation.

Pour les planches, j’ai travaillé au format 1/1. Je dessinais rapidement, puis je reprenais le tout au liner, sans rien remplir. Je scannais, puis je remplissais dans PHOTOSHOP, à l’aplat, en créant des calques de travail: un calque pour le trait, un calque pour les meubles, un calque pour les sols, un calque pour les nuages… Je tenais absolument à jouer avec les contre-jour et les silhouettes blanches sur fond noir.

Ensuite, j’envoyais chaque calque sur mon IPAD PRO, je retouchais avec PROCREATE, en créant des matières, avec diverses gommes. Une codification par éléments. Je renvoyais le tout dans PHOTOSHOP, j’aplatissais ma page et j’attaquais la couleur, uniquement avec des aplats. Puis j’ajoutais des matières que j’avais préalablement crées: une matière nuage, une matière sol, une matière murs, une matière murs sales (grève de l’hygiène).

Dans le même ordre d’idées, j’avais créé les graffitis qu’on retrouve gravé sur les murs tout du long de l’album, que je venais insérer quand j’en avais besoin. Une fois la couleur terminée, je renvoyais le tout sur PROCREATE et je venais créer les lumières, les effets. Ça semble long et fastidieux, mais en réalité ça m’a énormément simplifié la tache. Une planche complète ne me prenait pas plus de 12 heures, couleur compris.

Quelles sont tes recherches et tes inspirations graphiques ?

J’ai essayé de donner un coté polar à l’album, en jouant sur des noirs et blancs très tranchés, un peu à la manière de Franck Miller, ou Chabouté. Je n’ai trouvé que peu de photos d’époque, en raison de la censure. Il a donc fallu que je m’appuie sur les films et que je laisse libre cours à mon interprétation des faits.

Pour moi, peu importe que ce soit tout à fait exact niveau costumes ou décors, du moment qu’on y croit et que l’émotion est là. Le fait d’avoir eu l’accord et l’approbation de Sam Millar était pour moi la meilleure des récompenses, puisqu’il a vécu ce dont je parle !

La BD évolue dans une ambiance très bleu-gris en première partie puis dans les orangés et enfin, dans les verts. pourquoi avoir choisi d’évoluer dans des monochromes ?

C’était délibéré, je voulais jouer sur les ambiances :

  • bleu-gris, pour symboliser la tristesse et la froideur du monde carcéral et le dépouillement dus à la grève des vêtements,
  • sépia-orange pour symboliser la grève de l’hygiène,
  • le vert-gris annonce les grèves de la faim, et la mort qui sera au bout du parcours !

Peux-tu nous parler un peu du choix du visuel de la couverture ?

Il me fallait un visuel où l’on puisse voir le dénuement le plus extrême de ces types qui vivaient dans des cellules badigeonnées de leurs excréments, torturés quotidiennement, qu’on ramenait à l’état d’animal, mais qui malgré tout n’ont jamais cédé et ont fini par faire craquer leurs matons, au cours de la grande évasion de 1983.

Il fallait qu’on sente la détermination absolue de ces hommes, symbolisée par le regard puissant de Bobby Sands. Le rouge du mur de la cellule permet de faire ressortir les inscriptions que les prisonniers écrivaient par défi envers les autorités carcérales, que ce soit en gravant les murs, ou en les badigeonnant de leurs excréments.

Un art book va être disponible. Peux-tu nous en dire quelques mots ?

Il représente les 5 ans de travail sur cet album, de mon premier voyage en Irlande, jusqu’à la publication de l’album. J’y dissèque tout : le synopsis, le scénario, les recherches graphiques, les choix, les refus éditoriaux, les galères. J’y présente aussi l’intégralité du storyboard, dialogué. C’est destiné aux fans, ça n’a été imprimé qu’à 100 exemplaires, numérotés et signés. C’est un ouvrage de 320 pages, qui s’apparente à un dossier de pré-prod en cinéma d’animation.

Désormais, c’est destiné aux écoles ou aux centres culturels, à la commande, entier ou en chapitres, selon les besoins de chacun. Le principe est le suivants, le PDF existe, si une école veut le chapitre chara-design, elle peut acheter le PDF du chapitre et imprimer le nombre d’exemplaires souhaité.

Comment s’est passé la présentation de ton projet auprès de (ou des) l’éditeur ?

Je ne suis pas très vendeur, bankable, du coup, quasiment à chaque fois c’est une lutte pour trouver un éditeur, qui peut durer des semaines, des mois, voire des années, comme pour Long Kesh. Parfois, c’était accepté, puis finalement refusé. C’est notamment ce que j’explique dans l’art-book. Pour autant, les critiques sont déjà enthousiastes, avant même la sortie de l’album, comme le prouve l’article du magazine ZOO.

C’est ainsi que je me suis retrouvé à être publié aux édition du Long Bec, qui ont accepté le projet. L’album a été proposé un peu partout, ça a pris très longtemps et ça a atterri au Long bec, chez qui j’avais auparavant fait Le prince de l’ennui (2018).

D’autres projets sont en préparation ?

Beaucoup d’autres, mais rien qui soit placé pour le moment, alors, c’est très difficile d’en parler. Et puis, depuis que je suis à l’ESMA, j’ai déjà réalisé 5 albums et une dizaine de livres jeunesse, ce qui représente pas mal de boulot.

Et ces 2 dernières années avec la réalisation de Phare Ouest chez Bamboo-Grand Angle et Long Kesh chez Long Bec ont été très éprouvantes, nerveusement et physiquement. Du coup, je repars un peu à zéro et je fais des recherches sans forcément penser édition, juste pour le seul plaisir de dessiner et créer !

Dates des dédicaces

  • 21-22 septembre au festival Brest en bulle
  • 5-6 octobre à Chateau-gontier
  • 26-27 octobre au festival Quai des bulles, à Saint-malo
  • 9 novembre à Rennes
  • 23-24 novembre à Chateaugiron
  • 30 novembre à la librairie Lenn ha dilenn à Vannes
  • 1 décembre au salon du livre de Pont Labbé
  • Date à définir : courant décembre à la librairie Au jardin des bulles à Vannes

RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE

En septembre 1977, en Irlande du Nord, Bobby Sands, un militant de l’IRA, est condamné à 14 ans de prison pour port d’arme illégal. Il va être incarcéré dans la prison du Maze, plus connue sous le nom de Long Kesh. Commence alors une lutte pour les droits et la dignité qui va le mener à la mort le 5 mai 1981, suite à une grève de la faim de 66 jours…

quelques visuels

Couverture Long Kesh de Stéphane Heurteau aux éditions Long bec

Extrait de la bande dessinée Long Kesh de Stéphane Heurteau

Visage de bobby Sands, extrait de la bd Long Kesh de Stéphane Heurteau

Vue de la prison Long Kesh, extrait de la bd de Stéphane Heurteau Long Kesh, Bobby Sands et l'enfer irlandais

Première de couverture de l'art book de la bande dessinée Long Kesh de Stéphane Heurteau


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