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The last job on Earth, un projet d’animation sur l’automatisation programmé du monde du travail

  • date 28.02.2016
  • theme Générale
  • Formation Cinéma d’Animation 3D et Effets Spéciaux

The last job on Earth est une animation commandée par le très respecté quotidien britannique The Guardian.

Ce projet est né suite à la publication d’une étude scientifique (EN) réalisée par le professeur en sciences de l’informatique Moshe Vardi à l’université de Rice à Houston, qui prévoit que 50% des emplois pourraient bien disparaitre d’ici à 2050, grâce ou à cause d’une automatisation généralisée de nombreuses tâches, à travers l’évolution de l’informatique et l’essor des technologies robotiques.

Pour illustrer cette déclaration, le journal propose une animation qui accompagne un dossier spécial consacré à la propension progressive des technologies de prendre en charge des tâches où le facteur humain se révélait jusque-là indispensable.

Synopsis du court-métrage d’animation

Le projet sous forme d’un court-métrage d’animation intitulé « The Last Job on Earth » (littéralement en français « le dernier travail sur Terre ») et réalisé par le studio londonien Moth Collective, imagine une société futuriste, une utopie à double tranchant, avec des machines omniprésentes à chaque instant du quotidien, comme autant d’extension numérique accompagnant chaque instant de la vie.

L’automatisation tout azimut: un progrès ?

Le film pose des questions sur notre avenir et met en perspective cette aliénation progressive des individus par le tout automatique, perdant peu à peu leur emprise et leur ancrage dans le réel.

Le comble de ce confort virtuel, laisse apercevoir un clivage de plus en plus marqué entre un pan entier de la population livrée à elle-même, faute d’avoir les moyens de profiter de ces évolutions, avec en face à des classes moyennes parfaitement intégrées au système, mais soumises malgré eux à l’évolution d’une mécanique qui les fera tôt ou tard basculer de l’autre côté du miroir, car avec ce postulat, leurs professions finiront aussi disparaitre pour mieux s’automatiser.

De quoi se poser de nombreuses questions sur notre dépendance actuelle, et dans les décennies à venir, aux technologies et à ce qui en découle…


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