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Un exercice de 2e année attire l’attention de streamers internationaux !

  • date 23.01.2023
  • theme Écoles
  • campus Montpellier
  • Formation Jeu Vidéo

Un simple exercice autour de la création d’un jeu vidéo a donné lieu à une véritable surprise pour un groupe d’étudiants de 2e année, qui ont vu leur création bénéficier d’une visibilité pour le moins inattendue…

Objectif : créer un jeu vidéo d’horreur

C’est au printemps dernier, au milieu de l’année scolaire, que les étudiants en 2e année de la section Jeu Vidéo de l’ESMA se voient proposer un projet pédagogique autour du thème de l’horreur. La consigne : réaliser un jeu vidéo d’horreur sous Unreal, avec l’obligation de créer un personnage 3D pour le monstre, et d’utiliser les assets de Quixel pour l’environnement. Voilà pour les contraintes techniques. Un exercice par ailleurs souvent proposé dans le cadre de la formation, dont la thématique ne manque jamais d’inspirer les étudiants.

Oui mais voilà ! Parmi les créations proposées par les étudiants, le projet Manikins attire l’attention. C’est d’abord grâce aux statistiques de performance de la plateforme de jeux vidéo indépendants itch.io – sur laquelle les étudiants ont publié chacun des projets réalisés – que l’équipe du jeu s’en aperçoit. Dès l’été, Manikins affiche 6600 vues, et 2300 téléchargements. Des chiffres qui explosent en fin d’année 2022, avec pas moins de 10.100 vues et 3600 téléchargements.

Sur Itch.io, il y a une grosse communauté de gamers qui jouent à des jeux vidéo d’horreur indés, nous explique l’un des créateurs de Manikins. Et le nôtre a été remarqué. Un gros youtuber a fait une vidéo dessus, et petit à petit ça a pris de l’ampleur, même à l’international !”.

Manikins, c’est quoi ?

Dans le jeu Manikins, on suit un écrivain de romans horrifiques en manque d’inspiration, qui part faire de l’urbex en quête d’un nouveau souffle. Il se retrouve alors dans une usine désaffectée, encore peuplée de mannequins. “On a utilisé une peur courante, celle de “l’uncanny valley”, c’est-à-dire la peur de ce qui n’est pas humain mais qui y ressemble. On a également longuement travaillé l’atmosphère, avec l’objectif d’immerger suffisamment le joueur pour que les jumps scare* fonctionnent bien.” Une combinaison qui marche à merveille, si l’on doit en croire les statistiques du jeu !


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