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Workshop street art avec Salamech

  • date 22.03.2019
  • theme Écoles
  • campus Montpellier
  • Formation Design Graphique Plurimédia

Adrien Sala, plus connu sous son nom d'artiste Salamech, a passé une après-midi en compagnie des étudiants de Design Graphique lors d'un workshop dédié au street art.

Une vingtaine d’élèves de 1re et 2e année de Design graphique de l’ESMA Montpellier, accompagnés de leur professeure Virginie Torsiello, ont suivi un workshop donné par le street artiste montpelliérain Salamech. Le temps d’une après-midi, il les a initiés à l’art du graffiti dans l’objectif de composer une fresque commune, sur une partie de la palissade du futur Campus Créatif à Montpellier.

Ce n’est pas la première fois que Salamech rend visite aux étudiants de l’ESMA. Lui-même a étudié à l’ESMA en tant qu’élève de section Design Graphique et diplômé en 2007. C’est toujours avec joie et bonne humeur qu’il revient à son ancienne école pour dispensé ses conseils et ses connaissances auprès de la nouvelle génération.

Une technique atypique

L’objectif du workshop était de créer collectivement une oeuvre d’une dizaine de mètres, sur une palissade de chantier. Ce support n’était pas banal pour nos étudiants et cela s’est révélé être une nouvelle opportunité pour eux pour tester leur créativité sur un matériau original.

L’autre élément de démarcation n’est ni plus ni moins que la technique utilisée pour réaliser la fresque. En effet, les fortes rafales de vent gênaient pour une utilisation « traditionnelle » des bombes de peinture, ne permettant ni des tracés précis ni une utilisation un éloignée. Le problème a été contourné grâce à l’ingéniosité de Salamech : il a eu pour idée d’empaler un clou sur un morceau de bois afin de percer les bombes de peinture. Une fois l’outil retiré, la peinture s’échappait sous l’effet de la pression. Les étudiants se servaient de ces jets de peinture pour constituer leur composition. Le résultat variait d’une bombe de peinture à l’autre puisque le métal n’était jamais percé de manière identique, créant de nouveaux effets et la différence.

Ce qui surprend également, c’est que Salamech lui-même n’avait jamais eu recours à cette forme de création. Au-delà des conditions météorologiques, il souhaitait se mettre au même niveau que les élèves car peu d’entre eux avaient déjà pratiqué le graffiti. C’était aussi un moyen pour tout le monde puisse prendre du plaisir à participer à ce Workshop. L’esprit de cette après-midi était tourné comme un retour en enfance, de jouer avec de la peinture un peu « comme quand on était petit ».

Un résultat collectif

Tous les élèves présents ont participé à la réalisation de la fresque. Pour autant, celle-ci n’a pas été réalisée dans le désordre : c’est l’un après l’autre que les étudiants ont posé leur couleur. une bombe de couleur par personne. Une fois la bombe de peinture vidée, street artiste, professeure et élèves en discutaient de manière collégiale. Ensemble ils convenaient du choix de la nouvelle couleur. L’idée était aussi d’avoir un rendu cohérent dans sa globalité. Comme Salamech le soulignait : l’importance est de s’écouter les uns les autres.


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