Retour sur le projet Cœur de Ville en Lumières - édition 2019

Une sixième de Cœur de ville en lumières

Comme une ritournelle, les fins d’années à Montpellier sont placées sous le signe de la magie. De la magie visuelle et sonore plus précisément. Depuis maintenant six ans la ville est organisé le festival Cœur de Ville en Lumières à Montpellier. Trois jours dédiés à de la projection de vidéo mapping (ou fresque lumineuses et sonores). Cette année, l’événement avait lieu du 27 au 29 novembre 2019.

En tout, onze lieux et bâtiments de la ville sont sélectionnés pour recevoir les diverses projections. C’est tout un parcours créé en centre-ville qui est mis en place. Ainsi, les façades de l’Arc de Triomphe, de la Préfecture, du Musée Fabre ou encore de l’Eglise Saint Roch se retrouvent illuminées.

D’année en année la manifestation a su se hisser parmi les événements incontournables en région. Ce n’est pas moins de 200 000 personnes qui se pressent sur ces trois soirées pour découvrir ces créations lumineuses.

Logo Montpellier Coeur de ville en Lumières

A la découverte de la vidéo mapping pour nos étudiants

Depuis maintenant quatre années, les étudiants du Mastère Design et Stratégie Digitale de l’ESMA Montpellier sont conviés à participer à l’événement. Et pour la deuxième année consécutive, c’est le bâtiment l’Agora qui a accueilli les projections des étudiants.

Ce n’est pas moins de deux mois qui ont été nécessaire à l’ensemble des étudiants pour parvenir à la réalisation de leur vidéo mapping. Un exploit en soi, car il s’agit d’un exercice commun à 24 étudiants qui ont dû se répartir 6 tableaux (en groupes de quatre). Aucun d’entre eux n’avaient eu l’occasion auparavant de se frotter à ce type de technologie, cela a été une grande première pour eux ! Nous avons souhaité retracer les grandes étapes de ce projet.

Une première approche avec le spectacle Vibrations à Avignon

Tout d’abord, pour les immerger dans le projet, les étudiants – accompagnés de leurs professeurs et de membres de l’équipe pédagogique – se sont rendus à Avignon afin d’assister au spectacle vibrations. Il s’agissait d’une expérience unique de vidéo mapping : au cœur de la Cour d’Honneur du Palais des Papes, une projection a été réalisée sur les quatre murs du lieu, immergeant le spectateur dans un spectacle à 360°.

De quoi commencer à aiguiser leur regard et à les pousser à mener une réflexion plus professionnelle de ce qu’ils observaient. En effet, ils pouvaient remarquer comment les images venaient s’incruster sur les bâtiments, comment les réalisateurs jouaient avec l’architecture et s’appuyaient dessus mais aussi quels écueils à éviter. Et enfin, noter les réactions des spectateurs eux-mêmes.

Projection de vidéo mapping à Avignon lors du spectacle Vibrations.

construire un projet de bout en bout

Mais avant de se lancer dans un projet, la première étape reste celle de la réflexion. Les étudiants, aidés de leurs professeurs, devaient déterminer le sujet qui servirait de fil rouge pour leur mapping. Et comme souvent lors d’un lancement de projet, les idées fusent et les débats s’enchaînent.

Pour mener à bien leur mission, les étudiants ont été épaulés par les intervenants Rémi Paoli – infographiste 3D et spécialiste de l’imagerie numérique et par Adrien Boutin – Motion designer et Directeur artistique. Déjà l’an passé tous les deux étaient aux côtés des étudiants de la promotion précédente afin de les aider à concrétiser leur vidéo mapping. Pour Rémi Paoli, il était important d’entrer directement dans le vif du sujet :

Dès le premier brainstorming, nous avons posé la problématique et en resituant le contexte. J’ai répondu à leurs premières idées en soulignant au plus possible tous les éléments flous/imprécis, comme le ferait un commanditaire. Puis nous avons ensemble dégagé les points essentiels de leurs idées communes pour écrire un titre, une sorte de slogan qui définisse en peu de mot le concept de leur projet.

 

élèves esma design et stratégie digitale coeur de ville en lumière 2019

A l’origine, le choix des étudiants se portait sur le mouvement Save the Planet. Déviant de l’idée de départ, la thématique de l’écologie et de l’environnement a fini par faire surface. Une des élèves, Carla Perret évoqua le sujet du rêve. Le rêve c’est quelque chose qui touche tout le monde, nous confia-t-elle, cela peut être le simple rêve quand on dort ou bien évoquer les challenges et buts qu’on se met. Nous ne voulions pas non plus quelque chose de déjà vu. 

C’est ainsi que se fit le choix définitif du sujet. Mais, une fois celui-ci déterminé, il était important de continuer d’avancer dans le projet. Répartis en six groupes de quatre étudiants, chaque partie se devait de trouver sa propre identité graphique et comment aborder sa vision du rêve. Ainsi, ils ont procédé à de nombreuses recherches graphiques afin d’affiner au fur et à mesure leur projet.

Progressivement, tout en réalisant des points réguliers avec les membres pédagogiques, les étudiants ont posé leurs idées pour les étayer et parvenir à la réalisation du tableau qu’ils souhaitaient.

étudiants ESMA mastère design et stratégie digitale en cours

Le moment de vérité : la projection

Et enfin, après tant de jours de travail, le résultat final : celui de la projection sur le bâtiment de l’Agora ! C’est à la fois avec excitation et fébrilité que les étudiants ont attendu ce moment.

Deux étudiants réagissent à chaud après avoir vu leur film projeté pour la première fois sur la façade de l’Agora :

Clarisse Kenaip
C’est impressionnant ! Cela devient du concret ! Ce qui est intéressant c’est de pouvoir voir autour de nous les émotions des gens, ce qu’on a réussi à transmettre, comment ça a été réceptionné. C’est si gratifiant !

J’ai trouvé que travailler du mapping procure plus de souvenirs et d’émotions qu’un travail plus classique de design graphique. C’était vraiment intéressant, une expérience intéressante de bout en bout. L’aspect exceptionnel et événementiel. Avec 200 000 personnes attendues, c’est fou ! J’ai été surprise par la façade car même si on a travaillé deux mois dessus, là on la voyait en vrai. On ne se rendait pas compte du gabarit. Je suis super contente du résultat et c’est ce qu’on espérait.

Extrait projection vidéo mapping ESMA

Julien Saint-Phor

C’est tellement impressionnant d’enfin pouvoir voir concrètement notre projet projeté alors que nous l’avons vu pendant des semaines sur un petit écran d’ordinateur mais on ne se rendait pas compte du volume. On prend conscience qu’on a réalisé quelque chose de grandiose et d’immense.
Au début c’est un peu compliqué, on se dit qu’on va projeter sur une façade et on ne sait pas vraiment comment va réagir l’image à la façade, comment le rendu des couleurs sera par exemple. Il faut s’adapter face à ces contraintes. Si l’occasion se représente, j’adorerais en refaire !

Les retours sont positifs, nous sommes très contents.

 

Introduction vidéo mapping coeur de ville en lumière 2019 ESMA

Une collaboration musicale

Outre l’impressionnant travail qui est réalisé graphiquement, ce qui donne une toute autre dimension aux vidéos mapping c’est l’accompagnement sonore. Pour cette vidéo, la musique a été réalisée par le groupe Skeleton Band. Le groupe est composé d’Alex Jacob – chant, guitare, banjo ; de Bruno Jacob – contrebasse, chœurs, banjo ; de Clément Salles – batterie, mélodica, guitare, vibraphone, glockenspiel, chœurs.

Notre musique évolue entre rock, post-rock et folk, comme le souligne Alex – le chanteur, nous tentons d’exprimer les espaces intérieurs propres à chaque être humain par le son, mais aussi comment ses espaces intérieurs résonnent dans notre rapport au monde extérieur.

Voilà tout un programme, de quoi inspirer les étudiants pour leur création !

Et tout comme les élèves, il s’agissait d’une grande première pour eux aussi car jamais ils n’avaient encore composé pour le festival Cœur de ville en Lumières ni même à un projet de mapping ! Mais pas de quoi effrayer le trio dont la « motivation première était la curiosité, aller voir ce qui se joue, ce qui se passe dans des atmosphères ou des milieux qui nous sont inconnus ».

Et l’inconnu et la découverte étaient les principales caractéristiques de ce projet. Au départ ce n’était pas forcément le plus simple puisqu’il semblait difficile pour tout le monde de comprendre le mapping dans son aspect concret, se souvient Alex, le tout reste abstrait. Poser des idées est un travail difficile, surtout en grand groupe.

Un véritable challenge pour eux aussi de voir quelle proposition musicale ils pouvaient fournir.

Fresque lumineuse étudiants ESMA Coeur de ville en lumière 2019

Quand nous avons découvert les pistes créatives des étudiants, nous étions contents de pouvoir travailler à partir de pistes plus concrètes. Cela nous donnait un cadre plus sûr pour la période de composition. Nous désirions seulement que les intentions des élèves se précisent pour pouvoir répondre de manière cohérente à leurs besoins. Nous avons essayé de transcrire les demandes avec le vocabulaire propre à notre groupe. Je veux dire que la question était : comment satisfaire les envies des élèves sans renier notre identité. On peut dire que notre souci a été de trouver un point de rencontre artistique entre eux et nous, se rappelle Alex.

Vingt-quatre étudiants pour six ambiances différentes, tout en respectant une trame commune. Un sacré challenge à relever pour les trois musiciens comme le souligne Alex :

Nous avons cherché à maintenir une cohérence entre les différentes parties musicales que nous devions fournir aux étudiants. L’autre chose se passe au niveau des sensations. Nous avons tenté de ne pas être mécanique, que de l’émotion circule à travers le morceau et que la trame musical soit vivante. Ceci se traduit par le mélange d’instruments acoustique (mélodica, contrebasse) se mêlant au son électrique (guitare, synthétiseur).

Travailler avec un groupe de musique a également permis aux étudiants d’apprendre à gérer l’aspect collaboratif avec d’autres intervenants sur un projet. Dialoguer ensemble et savoir

Interview des groupes

Nous donnons la parole à un membre de chaque groupe qui se livre sur ce projet.

Florian Portero – Intro
Nous avions en charge l’introduction de la vidéo. Nous voulions donner vie au bâtiment à travers la musique tout en partant de l’humain, de l’acteur qu’on a filmé. Nous voulions un univers très coloré, signifiant l’entrée dans le rêve. Nous voulions montrer que l’humain pouvait donner vie au bâtiment et que le bâtiment est un rêve, la projection du fantasme / rêve de l’humain.

On a séparé les plannings entre nous, on a tous discuté de la vision que nous avions de nos rêves avant de tout regrouper et recouper pour les relier entre elles. On part du noir jusqu’à la mise en lumière totale du bâtiment. Cela fait aussi transition avec la partie suivante.

Dans le groupe nous sommes tous contents du résultat et nous sommes satisfaits de ce que nous avons réussi à faire ! Quand j’ai vu notre film projeté à l’Agora, je me suis dit qu’on a fait un bon boulot, ça rendait super bien, je suis très content ! Surtout qu’on a eu de bonnes réactions de la part des prof.

Tableau cosmos vidéo mapping coeur de ville en lumière 2019

Maëlle Camissogo – Les fonds marins
Notre partie emmène le spectateur dans le rêve. On a voulu réaliser un monde imaginaire ayant pour décors des fonds marins. On est partis d’une banque d’images de poissons existants et on s’en est inspiré pour créer quelque chose qui n’existait pas. Dans les fonds marins il existe des poissons qui peuvent être effrayants, spéciaux, l’idée était d’avoir quelque chose de coloré, de poétique, de doux qui laisse de l’imaginaire dans les esprits.
Cela a été une sacrée expérience de travailler en équipe. Nous avons tous des manières différentes de travailler et il faut comprendre en deux mois comment la personne avec qui nous évoluons travaille, comment elle pense le projet etc. C’est un très bon exercice ! Quand on voit la projection on est juste heureux de voir le résultat final. On voudrait toujours changer quelques détails mais bon, c’est super ce qu’on a fait.

Projection fresque lumineuse étudiants ESMA Agora Montpellier

Naïs Oraison – La jungle
Nous avons pensé notre partie comme un triptyque : le bâtiment qui s’immisce dans le rêve de la jungle et qui prend vie à travers la jungle ; la jungle la nuit avec une vision assez contemplative ; la jungle le jour à travers des effets de calques, de théâtre, pour mettre en valeur le côté immersif.
On a été très organisés pour avancer au mieux. L’important était de proposer au moins une chose par personne pour que tout le monde puisse se dire : j’ai fait ce mapping ! Et que tous nous soyons contents et que cela nous convienne à tous. Qu’il y ait une harmonie dans le groupe était le plus important. Nous ne voulions pas de frustration entre les membres. Au final il y a un bout de chacun dans ce projet. C’est quelque chose de fou ce qu’on a fait ! Donc c’était important.

Cette idée s’est poursuivie aussi dans la fabrication de la vidéo : nous avons fait en sorte que tout le monde touche à tout. Nous voulions vraiment que tout le monde soit heureux et content et que les animations plaisent à tous.
Lors de la projection sur la façade de l’Agora nous étions encore dans la recherche d’erreurs mais on était heureux de découvrir le visage des spectateurs, de les voir s’illuminer à la projection du film.
C’était vraiment une super bonne expérience.

Priscillia dos Santos – La fabrique de Bonbons

Nous avons choisi de travailler sur une fabrique de bonbons. C’est une référence au rêve des enfants !

Nous avons tous travaillé nos références puis nous avons tout rassemblé avant de voter. Nous nous sommes inspirés du mouvement vaporwave de Tim Burton et de ses univers mais aussi de nos propres goûts personnels (couleurs, motifs, références artistiques).

Ce projet a été un réel apprentissage du travail en équipe, avec ses hauts et ses bas. C’est toujours formateur ! Il y a eu aussi beaucoup d’entraide et de soutien entre les groupes.

Lors de la première projection avec les personnes de la mairie nous avons été soulagés ! Les réactions ont été positives et ils été sincères dans leurs réactions.

Maintenant que nous connaissons la méthode de fabrication de ces vidéos, nous regarderons ces vidéos d’un autre œil !
Cela a été un projet prenant, au travail, au moral, au mental, je suis contente de voir la finalité.

Vidéo mapping ESMA Mastère Design et Stratégie Digitale

Chloé Salaville – cosmos

Dans notre partie nous voulions représenter le rêve à son maximal. Pour cela, le ciel était le meilleur moyen pour nous. Cela permettait de traiter quelque chose d’abstrait tout en faisant un parallèle avec le rêve et le cosmos et chacun pouvait avoir sa propre interprétation.

Nous avons donc travaillé sur différentes planètes, d’en créer des artistiques et inconnues. Nous nous sommes basés sur des planète réelles que nous avons faites évoluer sur quelque chose de jamais vu. Chaque personne du groupe a proposé des mondes différents et nous avons sélectionné les plus intéressants afin de les retravailler et de les animer. Nous avons également intégré des parties du corps humain, qui devient acteur de ce qui se passe sur ces planètes. Comme dans un rêve où chacun, est acteur de son propre rêve. Cela n’avait jamais été fait sur un projet cœur de ville donc c’était une nouveauté.

Nous communiquions beaucoup entre nous et nous avons misé sur les points forts des uns et des autres pour à chaque fois tirer le meilleur.

Ce travail a été une première expérience très enrichissante ! Je reste impressionnée de voir notre film projeté en grand sur un bâtiment. Même si on le connaît par cœur, cela fait complètement différent. On redécouvre notre film !

Carla Perret – Cyberpunk
Nous souhaitions traiter la conclusion de façon très lumineuse, d’où les néons. Nous avons envisagé cette partie comme un récapitulatif de tous les autres univers précédemment abordés. Nous avions en tête de faire quelque chose qui s’approchait de l’American Dream, avec des panneaux lumineux. Cela nous permettait de placer de la typographie et des visuels pour agir comme un feu d’artifices à la fin. C’était aussi très orienté cyberpunk, mais dans une approche très lumineuse car à l’approche des fêtes, cela correspondait mieux.

Le travail en équipe était très intéressant. Nous étions tous novices sur ce projet et M. Paoli nous a initié. C’était un challenge car on a dû rivaliser avec des écoles qui étudient ces logiciels depuis deux ou trois ans. Quand nous avons vu notre notre travail en vrai, cela a été très gratifiant. Je ne réalise pas trop que ce sont nos petites illustrations qui sont projetées sur une immense façade de 20 mètres ! Et puis se dire que des visiteurs vont faire la queue pour voir notre vidéo, c’est complètement fou !

La fabrique de bonbons vidéo mapping ESMA

Une expérience bénéfique à tous points de vue

Comme nous le soulignions plus haut, il s’agissait là d’un exercice inédit pour nos étudiants. Cela leur a servi à développer leur compétences et apprendre à maîtriser de nouvelles technologies, souvent demandées par des employeurs. Ils ont aussi pu, sur une durée très courte au final, apprendre à travailler en équipe.

Tous les étudiants en sont ressortis ravis, certains même songeant à poursuivre sur cette voie.

Priscillia dos Santos

Cette expérience a également offert la possibilité aux étudiants de travailler le graphisme d’une toute autre manière. Comme le disais Priscillia Dos Santos :

Le mapping se base beaucoup sur de l’abstrait car il faut mettre en avant des parties du bâtiment, chose qu’on a pas l’habitude de faire dans le graphisme. Sur le thème du rêve il fallait que cela soit clair et concret. On voulait traiter la façade comme une toile alors que c’est un support et qu’on peut jouer avec lui. Il fallait prendre en compte les contraintes imposées par le bâtiment et jouer avec lui.

Pour Rémi Paoli, cet exercice a aussi d’autres intérêts pour les étudiants :

Pour moi, cet exercice permet de bien mettre en situation les élèves dans le cadre d’une commande publique. On aborde aussi le scénario sous un angle narratif, mais adapté à un format particulier. Cela permet de mieux comprendre l’essence de la narration que l’on peut appliquer dans pleins de domaines autres que le cinéma, la littérature, etc. et donc de nourrir leur travail d’un point de vue global. Il y a aussi une dimension de travail d’équipe à plusieurs échelles : toute la classe, puis par groupes réduits.

Ce que je souhaite particulièrement leur apporter est une manière de réfléchir à un projet en cadrant bien la problématique, pour ensuite pouvoir libérer leur créativité et la placer au bon endroit. Je souhaite aussi qu’ils puissent exprimer leurs idées en créant les outils nécessaires pour les transmettre de manière claire et intelligibles.

Etudiants à la projection de Coeur de ville en lumières 2019

Un mot final pour conclure cette expérience extraordinaire

Les étudiants ont tenu tout particulièrement à remercier M. Boutin et M. Paoli pour cette incroyable expérience, ainsi que l’ensemble des professeurs qui leur ont permis d’aboutir ce projet.

ESMA Coeur de ville en lumières 2019

L’occasion aussi de remercier la mairie qui fait confiance aux étudiants dans le choix de leurs projets et de la réalisation.

Cette expérience restera très certainement gravée dans leur mémoire !

Rendez-vous fin d’année pour un nouveau projet Cœur de Ville en Lumières !

Découvrez la vidéo

Vidéo du making-of