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Alexandre Petit-Barat

  • Promotion 2017
  • Formation Design Graphique Plurimédia
  • Travaille actuellement chez Sergent Peanuts
  • poste Freelance graphiste / directeur artistique

Alexandre Petit-Barat, a effectué un long cursus à l’Esma avant de se lancer professionnellement. Curieux de tout, entrepreneur dans l’âme, militaire aussi par intermittence, il se réalise pleinement au travers de son métier.

Retour sur tes années ESMA

QUEL A éTé TON CURSUS AVANT D’INTéGRER L’ESMA ? ET TON PARCOURS à L’ESMA ?

J’avais un goût prononcé pour le dessin dans ma jeunesse mais c’était plus les formes géométriques et les couleurs qui m’attiraient plutôt que le dessin en lui-même. Dans ma jeunesse, j’ai été marqué par Saul Bass, par exemple.

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C’est naturellement que je me suis dirigé vers le design graphique. J’ai passé un Bac L avec un option arts plastiques. Dans l’option, j’ai présenté un film en Stop Motion. Ça m’a tellement plu que j’ai cherché les écoles pour ce genre d’études. On m’a conseillé l’ESMA.

QUEL A éTé TON PARCOURS à L’ESMA ?

J’ai commencé par une MANAA. Ensuite, j’ai fait le cycle de deux ans BTS Design Graphique puis le Bachelor Stratégie Digitale et enfin un an en Motion Design (ndlr : formations qui ont évolué en Cycle Professionnel Design Graphique).

Parallèlement, je suis réserviste dans l’armée depuis 2011. L’armée à qui je donne une quarantaine de jours par an. J’ai pu faire le métier militaire classique notamment lors de l’opération Sentinelle dans le cadre du plan Vigipirate. On m’a donné aussi l’occasion de faire du design graphique pour l’armée, j’ai créé des logos des écussons, des contenus pédagogiques. Je continue encore à faire ces cycles militaires.

Pour moi, c’est la possibilité de vivre plusieurs vies en même temps en conservant ma passion première pour le design tout en contribuant à une activité d’intérêt général.

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QUEL EST TON RESSENTI DU CYCLE D’ETUDES ?

A l’arrivée à l’école on se rend compte qu’il y a un gros niveau, une grande exigence ! Il faut fournir des efforts pour se mettre au niveau. Il faut être assidu. Cela ne se passe pas tout seul !

Là où la plupart de mes camarades s’étaient arrêtés en fin de BTS pour devenir infographiste, j’ai poursuivi les études pour me construire un profil un peu plus développé. Je suis notamment un infographiste polyvalent mais en plus je suis motion designer pour faire du design animé. Je peux également donner aussi des avis, des conseils en stratégie de communication à la base d’un projet.

Globalement, j’ai adoré l’équipe pédagogique et les professeurs de l’ESMA.

COMMENT S’EST PASSéE TON IMMERSION PROFESSIONNELLE APRèS tA SORTIE DE L’ESMA ?

J’ai découvert le marché du travail en douceur au travers d’un stage en fin d’année. Un stage quatre à six mois chez DLP Paris. J’ai appris le métier chez eux, et de la meilleure manière qui soit, parce que je suis tombé dans une structure très bienveillante qui m’a permis de me responsabiliser en me permettant de me lancer dans des projets pour des clients. J’ai vu que j’avais été bien formé à l’école.

Ton parcours professionnel

PEUX-TU NOUS PARLER DE TON MéTIER ? EN QUOI CONSISTE-T-IL ET EN QUOI TE PLAîT-IL ?

J’attendais de mon métier qu’on me propose des challenges. Je les retrouve dans le côté free-lance où je dois trouver de nouveaux clients, fidéliser ceux qui m’ont déjà fait confiance. C’est une partie du métier qui me plaît autant que d’être créatif. Je vis financièrement de mes compétences.

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PARLE-NOUS DES DIFFéRENTS PROJETS SUR LESQUELS TU ES AMENé à TRAVAILLER ?

Après le stage, je me suis posé la question de ce que je voulais faire. J’ai monté une auto-entreprise (2018) afin d’avoir mes propres clients qui étaient localisés dans la région Montpellier-Nîmes-Alès. J’avais un réseau depuis mes études. L’entreprise s’appelle Sergent Peanuts. Sergent c’est mon grade dans l’armée et Peanuts c’était le surnom qu’on m’avait donné parce que je lâche peanuts (sic). J’ai mis cette structure entre parenthèses pour travailler avec le groupe SAS La Lavande pendant près de trois ans à la tête du département design, stratégie de communication, web design, etc.

J’ai désormais réactivé mon entreprise. Je travaille plutôt avec des particuliers. Dernièrement, j’ai travaillé avec un directeur des ressources humaines d’un groupe coté en bourse, François Castaldo. Il se lance tout seul de son côté, j’ai réalisé son identité visuelle. Je me suis aussi beaucoup plongé dans le design en 3D pour travailler dans l’immobilier.

L’arrivée des IA a généré beaucoup de facilité à créer des images mais cela, à mon sens, ne crée pas vraiment de concurrence car les gens qui savent interpréter les IA, il n’y en a pas beaucoup. C’est un nouvel outil.

Je suis intervenu lors des journées portes ouvertes de l’ESMA à Toulouse pour donner une conférence sur le métier de freelance. On m’a demandé de faire une réédition de l’animation du logo de l’ESMA qui est diffusé avec les films d’animation sur la chaine YouTube.

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Pour conclure

DANS CINQ ANS, TU SERAS OÙ ?

J’ai deux hypothèses ! Soit j’ai été séduit par une entreprise qui me permet d’être responsable de son service design ou alors j’aurais agrandi ma société. J’aurais fermé mon auto-entreprise et ouvert une structure plus conséquente avec plus de collaborateurs.

UNE AMBITION ULTIME ?

Je ne sais pas. Dès que j’ai une marche à gravir, je la gravis. Visualiser le sommet des marches, je ne sais pas. Peut-être avoir une belle équipe de designers.

DES CONSEILS POUR LES FUTURS ETUDIANTS…

J’ai un conseil un peu bateau : le design ne s’arrête pas à l’école. L’ESMA, c’est le marchepied mais ce qui va faire une personnalité c’est tout le travail accompli pour se créer un profil unique qui donnera envie de travailler avec vous.


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