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Jessica Bellotto

  • Promotion 2014
  • Formation Design Graphique Plurimédia
  • Travaille actuellement chez Decathlon
  • poste Responsable communication et événementiel

Désormais à la tête du service communication de Décathlon Odysseum à Montpellier, Jessica Bellotto a toujours été attirée par le graphisme, la création. Après son BTS à l’ESMA, elle a rapidement évolué en saisissant des opportunités ce qui lui a permis d’élargir sa palette professionnelle.

Retour sur tes années ESMA

Pour quelles raisons as-tu choisi la voie du design graphique ?

Depuis toute petite, j’aimais beaucoup dessiner. J’étais créative ! Les matières où j’excellais à l’école, c’était les arts plastiques, la musique. Cela dit avant le lycée, je n’avais pas forcément envie de devenir graphiste. C’est au lycée que j’ai commencé à réfléchir. A la base, je voulais devenir styliste, je suis très attirée par la mode. Mes parents m’ont mis en garde en termes de débouchés dans ce domaine sans toutefois fermer la porte en ce qui concerne les métiers créatifs. C’est comme cela que j’ai recherché une école pour faire une mise à niveau en arts appliqués après mon bac.

soirée fitness décathlon odysseum montpellier

Et pourquoi l’ESMA ?

Je résidais à Millau. J’ai donc cherché au plus près et c’était Montpellier. J’avais deux écoles en vue dont l’ESMA. Je suis allée aux journées portes ouvertes. J’ai apprécié l’accueil bon enfant de l’ESMA, les élèves étaient là pour expliquer ce qu’ils avaient fait, il y avait une réelle proximité. J’ai alors décidé de faire la MANAA. C’est comme cela que j’ai intégré l’ESMA.

Comment s’est passée la MANAA ?

J’ai découvert le milieu du design d’espace, du design graphique, le dessin plus poussé, l’animation 3D. Ce fut tout simplement une évidence pour moi de me diriger vers le design graphique. A l’époque, le cursus du BTS se déroulait sur deux ans après la MANAA.

Comment s’est déroulé ton parcours ?

Pour tout vous dire, avec le recul cela me manque encore. Ce furent trois années hyper intenses avec beaucoup de travail et aussi des moments incroyables. J’ai découvert une passion pour ce métier. Je remercie mes parents de m’avoir donné cette opportunité. Cela a guidé ma carrière pro. J’ai adoré le fait de travailler tous ensemble. On côtoyait les étudiants de toutes les disciplines, j’ai beaucoup apprécié.

Pourquoi avoir choisi design graphique, option médias imprimés ?

J’adore tout ce qui est papier. J’avais besoin de dessiner, de pouvoir créer de mes mains ce que le digital ne me permettait pas à l’époque. Et puis j’étais moins douée dans ce domaine-là.

Ton parcours professionnel

Comment s’est déroulée l’intégration dans le milieu professionnel ?

J’avais envie de me spécialiser dans un domaine mais je ne savais pas lequel. Alors, j’ai voulu faire des stages pour découvrir ce qui me plaisait vraiment. J’ai commencé par Ikea. Cela s’est bien passé mais il n’y avait pas du tout le côté créatif. J’ai trouvé ensuite un autre stage dans une petite agence d’événementiel à Montpellier, Vu D’en Face Productions. Cela s’est tellement bien déroulé que la responsable m’a proposée de monter ma propre structure d’autoentrepreneur afin de me faire travailler. J’avais un peu peur mais je me suis dit pourquoi pas ! Elle m’a donné plusieurs missions.
A côté, j’avais aussi des clients que me demandaient des logos, des affiches. De fil en aiguilles, pendant quatre ans, j’ai développé également mon savoir-faire en événementiel grâce à la responsable de Vu D’en Face. Je suis tombée amoureuse de ce métier. J’ai pu gérer deux gros événements : La Montpellier Reine et le Festival Abracadabra.

flyer octobre rose à décathlon odysseum montpellier

Du coup, Tu es passée du design graphique pur et dur à un champ d’investigation beaucoup plus important !

Exactement ! En fait, je touchais à tout. Je créais les supports de communication, je rédigeais les communiqués de presse et j’organisais la manifestation. Tout ça en autoentrepreur. Il y avait aussi un magazine pour les petits, Nine, avec une rubrique sports, sponsorisée par Décathlon. Je vais là-bas, cela se passe très bien. Il se trouve que l’enseigne avait des besoins en PLV, affiches, etc. On m’a demandé de les sous-traiter, c’est comme ça que j’ai mis un pied dans la maison Décathlon. J’étais toute contente. Cela pris tellement d’ampleur que le poste de responsable communication m’a été proposée, un CDI !

Où exerces-tu actuellement ?

A Décathlon, évidemment en tant que responsable de la communication et évènementiel et du service pro. Je suis la chargée de com sur Vitalsport et l’organisatrice principale de cet évènement annuel.

Comment caractériser ton métier ?

C’est un métier très riche. Je fais beaucoup de choses qui n’ont pas forcement de liens entre elles. C’est un métier passionnant. Les journées ne sont jamais les mêmes. Il n’y a pas de journée type. Il y a sans cesse de nouveaux challenges. J’apprends régulièrement de nouvelles choses. Je m’éclate tous les jours !

La base graphique que tu as étudiée à l’Esma te sert encore ?

Bien sûr ! C’est un acquis. La seule chose qui pourrait me manquer un peu à « Decat », c’est le côté créatif, ce pourquoi j’ai fait le BTS. Mais je m’épanouis pleinement.

soirée interne à décathloe odysseum

En conclusion

As-tu rencontré des anciens de l’Esma dans ta carrière ?

Oui ! J’ai rencontré mon chéri à l’ESMA, Yann de la Rica, il avait fait design d’espace. Je côtoie beaucoup d’anciens dans ce domaine. Certains ont changé de voie mais ils ont évolué en s’appuyant sur les bases de l’ESMA.

Comment imagines-tu ton avenir ?

Aujourd’hui, je suis très bien chez Décathlon et j’ai encore plein de choses à faire et à apprendre ici. Maintenant, je ne suis pas fermée. Évoluer pourquoi pas ? Peut-être dans l’évènementiel au sein de Décathlon. Le seul problème c’est que le siège est à Lille. Je pense que la mer me manquerait un peu. Je suis attachée au sud.

Des conseils pour les futurs étudiants ?

Les étudiants doivent savoir qu’il y a une charge de travail conséquente. C’est une filière pour des passionnés. Donnez tout ! Il faut être super curieux : aller voir des expos, lire des livres, regarder des reportages, des documentaires. Encore une fois, si vous êtes passionné et que vous avez envie d’apprendre, tout est possible. Il ne faut pas se mettre de freins ! Quand je suis arrivée là-bas je savais dessiner mais sans plus. L’ESMA développe tellement de choses que le reste va suivre !


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