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Julien Lagardère

  • Promotion 2011
  • Formation Design Graphique Plurimédia
  • Travaille actuellement chez CDiscount
  • poste Directeur Artistique

Julien Lagardère a retrouvé sa région bordelaise. Depuis 10 ans chez Cdiscount, il s’épanouit à la tête du département artistique.

Retour sur tes années ESMA

QUEL A éTé TON CURSUS AVANT D’INTéGRER L’ESMA ? ET TON PARCOURS à L’ESMA ?

J’ai toujours été intéressé par le dessin. Depuis que j’étais gamin, je dessinais de plus en plus. J’ai cherché ce qu’il y avait comme métiers qui se rapprochaient le plus de ça, de l’opportunité de créer. Après mon bac, un petit peu pour rassurer mes parents, j’ai fait un DUT logistique et transport, ils avaient peur que ce ne soit pas vraiment un métier de faire du dessin et qu’il n’y ait pas de débouchés. A l‘époque (2005), ce n’était pas du tout perçu comme maintenant, il n’y avait pas tout l’environnement digital, internet qui aujourd’hui fait vivre maintenant ces métiers. J’ai fait ces études durant deux ans pour cocher les cases, on va dire. Puis, je me suis orienté vers l’ESMA après une visite à un salon étudiants.

QUEL A éTé TON PARCOURS à L’ESMA ?

A l’époque, l’ESMA proposait un cursus BTS Communication Visuelle (ndlr : à présent il s’agit du Cycle Professionnel Design graphique). J’ai fait une année de mise à niveau (MANAA) puis deux ans de ce qu’on appellerait maintenant du design graphique.

QUEL EST TON RESSENTI DU CYCLE D’éTUDES ?

J’ai beaucoup aimé la liberté plutôt la variété des sujets sur lesquels on travaillait. En deux ans, on a balayé large. C’était des années d’épanouissement pour moi, j’ai progressé à tous les niveaux. J’étais au bon endroit au bon moment.

COMMENT S’EST PASSéE TON IMMERSION PROFESSIONNELLE APRèS LA SORTIE DE L’ESMA ?

En fait, j’ai eu beaucoup de chance. J’avais fait ces études dans le but de travailler dans le milieu de la glisse et du sport extrême parce que c’est quelque chose que j’aime beaucoup. L’été de mon diplôme, j’ai trouvé un travail situé à Bali dans le milieu du surf (69Slam). J’ai tout de suite travaillé là-bas pendant un an, c’était la porte d’entrée idéal dans le métier de graphiste. Un mix entre des grandes vacances et un épanouissement professionnel.

J’ai pu exploiter d’un point de vue professionnel ce que j’avais appris à l’ESMA et surtout être à fond sur la créativité. Je dessinais les motifs qui étaient ensuite imprimés sur les tissus qui allaient eux-mêmes servir à confectionner des combinaisons et aussi des habits destinés à faire connaître la marque. Il y avait aussi des motifs pour les planches à voile.

Puis, je suis rentré en France, j’ai fait un peu de free-lance puis j’ai trouvé un travail à Cdiscount.

Ton parcours professionnel

PEUX-TU NOUS PARLER DE TON MéTIER ? EN QUOI CONSISTE-T-IL ET EN QUOI TE PLAîT-IL ? TU AS éVOLUé AU SEIN DE L’ENTREPRISE ?

Je suis rentré en remplacement d’un congé maternité après j’ai fini par être embauché 2014. J’y suis toujours. Cela va faire ma dixième année, j’ai pas mal évolué sur les missions et sur le périmètre surtout. La physionomie de l’activité « créa » à Cdiscount a pas mal évolué aussi.

Je suis directeur artistique, responsable d’une quinzaine de personnes que je manage. J’ai différents métiers dans ma direction : photographe, graphistes, motion designers, web designers, illustrateurs.

PARLE-NOUS DES DIFFéRENTS PROJETS SUR LESQUELS TU ES AMENé à TRAVAILLER ?

Je dirais pour décrire ce que je fais aujourd’hui, c’est de mettre en images des concepts commerciaux de mise en avant des produits que l’on vend et d’accompagner l’animation commerciale du site par des visuels pertinents qui permettent aux clients d’être attirés par nos offres. Et puis, c’est aussi le travail d’identité visuel et de déclinaison en 360 sur tous les supports de l’identité de Cdiscount, c’est-à-dire de son existence en dehors du site étant donné que nous n’avons pas de magasins.

La direction artistique c’est de mener à bien des projets que je n’aurais pas pu faire seul mais qui ne seraient pas tels qu’ils sont si je n’étais pas là.

Ce n’était pas directement un objectif au départ mais je savais qu’en rentrant chez Cdiscount, il y avait un levier d’épanouissement professionnel en gravissant les échelons et ainsi d’acquérir des responsabilités et agrandir mon champ d’action. Il faut le vouloir ! J’ai su avoir un discours pertinent auprès de la direction en faisant le lien entre les profils créatifs et les commerciaux.

Je touche encore à l’opérationnel pur, je garde des contacts avec mes opérationnels.

Pour conclure

DANS CINQ ANS, TU SERAS OÙ ?

C’est difficile à dire ! Je ne me suis jamais envisagé 10 ans à Cdiscount et pourtant j’y suis encore. Cette entreprise à la capacité de faire le Phoenix et à toujours renaitre. Finalement, il y a beaucoup de renouvellement.

UNE AMBITION ULTIME ?

J’ai toujours aimé l’image et je suis donc attiré par le cinéma. Je ne vois pas comment je peux m’en rapprocher, cela restera probablement dans le domaine du fantasme. Collaborer un jour, pourquoi pas !

DES CONSEILS POUR LES FUTURS éTUDIANTS…

Je dirais ceci à quelqu’un qui se lance dans le design graphique : garder en tête que c’est un métier interconnecté avec au moins trois ou quatre métiers autour. Tout seul, il a assez peu de raisons d’être. C’est un rouage du système. Cela permet assez rapidement d’intégrer une entreprise et d’avoir une capacité opérationnelle assez rapidement.


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