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Laura Boiteau

  • Promotion 2012
  • Travaille actuellement chez Roche Bobois
  • poste Décoratrice d'intérieur

Laura Boiteau, ancienne étudiante en Design d’Espace, a connu un parcours singulier. La Montpelliéraine est passée par un CAP pâtisserie avant d’intégrer l’ESMA et de s’épanouir en Design d’Espace. Elle exerce désormais en tant que conseillère décoratrice pour Roche Bobois à Montpellier.

Retour sur les années ESMA

Quel a été le cheminement qui vous a incitée à vous diriger vers le Design d’Espace ?

Lorsque j’étais enfant, j’ai toujours eu un goût pour le dessin et même l’architecture. J’aimais beaucoup l’immobilier, la déco. Pourtant, une fois que j’ai eu mon bac littéraire, je suis partie en… pâtisserie à Sète. J’ai eu mon CAP en un an au lieu de deux. Les conditions de travail très rudes m’ont incitée à changer d’orientation.

Pourquoi avoir choisi l’ESMA ?

Je me suis dit, je vais tenter l’ESMA, une école sur laquelle j’avais eu de bons retours et comme je suis montpelliéraine, c’était une évidence. J’ai fait une année de MANAA. Cela m’a vachement plu, notamment l’histoire de l’art. Puis, je me suis lancée dans un BTS de Design d’Espace, toujours en relation avec mon goût pour l’architecture. Les deux ans étaient assez rudes, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Ce n’est que deux ans, il faut tout donner.

Qu’est-ce que vous avez plus particulièrement apprécié durant ce cursus ?

Mon projet professionnel m’a vraiment passionnée. Il s’agissait de refaire la signalétique de la gare Saint-Roch. Il avait été apprécié. Il y avait une forme de concours et j’ai terminé dans les trois premiers, sur le podium. L’appui et le soutien ont été super importants. J’ai toujours ressenti beaucoup de bienveillance de la part des professeurs. Cela aide à se dépasser !

En sortant de la formation, vous avez intégré la vie professionnelle immédiatement ?

Non, j’ai fait un Master 1 d’architecture à Paris, à l’Esam. En même temps, j’ai travaillé dans un cabinet d’architecture OVGA, en alternance. L’entreprise OVGA a connu des difficultés financières et s’est séparée de son personnel.

Après cette formation complémentaire, qu’avez-vous fait ?

J’ai prospecté pour trouver un autre cabinet d’architecture sur Paris ou Montpellier. Je n’en ai pas trouvé ! Là, j’ai un peu galéré. Puis, j’ai fait une petite formation de trois mois en vente. Après entretien, j’ai commencé à bosser chez Roche Bobois à Orly et en Ile-de-France.

Votre parcours professionnel

Depuis cette intégration chez Roche Bobois, comment a évolué votre carrière ?

Après avoir travaillé pour les magasins parisiens, une place s’est libérée à Montpellier. Comme je suis native d’ici, j’ai choisi de revenir dans l’Hérault. J’y suis toujours en tant que conseillère décoratrice.

Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre métier ?

Dans l’entreprise, Il y a beaucoup de ventes, on ne va pas se mentir ! Mais l’avantage, et c’est très plaisant, c’est qu’en étant archi, vous avez la possibilité de travailler quand même sur des 3D d’intérieur, en plaçant du mobilier Roche Bobois chez des gens. On va chez eux pour faire des propositions. Moi, j’aime bien aider à la déco couleur des murs, etc. C’est du conseil en plus que je peux apporter parce que j’ai eu le BTS à l’ESMA. Un vendeur X ne peut pas forcément amener ce genre de plus-values. Le magasin reçoit de nouvelles collections très fréquemment, donc il faut ré-agencer. Il y a des congrès deux fois par an, ce qui me permet de rencontrer des designers comme Sacha Lakic ou encore des architectes comme Jean Nouvel.

Vous êtes donc au contact de la clientèle avec une activité de conseils ?

Mon job c’est le conseil au client afin que son intérieur lui convienne parfaitement. J’aime travailler dans les intérieurs, sur de petits espaces.

Est-ce qu’il y a une réalisation ou plusieurs réalisations qui vous ont marquée ?

J’ai eu un client qui a acheté un ancien local SNCF en vieilles pierres et j’ai meublé toute sa maison. On devrait meubler une salle VIP à l’Arena de Montpellier. Je travaille sur ce projet prévu pour cet hiver. On travaille aussi pour le Domaine de Verchant, chaque année, j’aime beaucoup.

Avez-vous des ambitions particulières qui vous trottent dans la tête ?

Je suis très bien où je suis actuellement. Cependant, j’ai une petite idée derrière la tête. Je pense travailler un jour pour moi-même et faire de la déco pour de l’événementiel. Si l’occasion se présente… d’ici quelques années.

En conclusion

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants ?

Il faut s’investir à fond. Au final, ça paie. Le diplôme de l’ESMA, ça vaut le coup. Je me souviens aussi m’être fait pas mal de contacts grâce à l’ESMA.

Rencontrez-vous des anciens élèves ?

Oui, j’ai collaboré Thomas Fabresse et Léa Charée sur des projets Roche Bobois.

Un dernier mot !

Je ne me ferme aucune porte.

 

Crédit images : Roche Bobois


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